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Une étude confirme les bienfaits de la méditation sur le stress des écoliers.

Une nouvelle étude du MIT's McGovern Institute confirme que la pratique de la méditation pleine conscience -Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR) - qui préconise de focaliser son attention sur le moment présent agirait sur l’état de stress des écoliers mais aussi sur leurs performances et leur attitude à l’école.

Publiée dans le journal Behavioral Neuroscience, l'étude américaine a enrôlé  100 élèves de sixième année pendant 8 semaines. La moitié d’entre-eux avait le droit à une séance de méditation quotidienne, pendant que l’autre moitié recevait un cours de code. Résultat : les élèves ayant suivi les cours de pleine conscience ont rapporté se sentir moins stressés après les séances de pleine conscience contrairement à ceux qui avaient appris à coder.

 

Une baisse du stress visible dans le cerveau

40 d’entre eux ont même accepté de subir un examen d’imagerie cérébrale avant et après les séances de méditation. Certaines études ont en effet montré qu’une hyper activité de l’amygdale - une zone du cerveau impliquée dans les émotions comme la peur ou l’anxiété – pouvait être liée à un état de stress. Durant l’examen, les chercheurs ont proposé aux enfants de regarder des images de visages évoquant diverses émotions. Au début de l’étude, l’activité cérébrale de certains enfants s’intensifiait lorsqu’ils voyaient des visages évoquant le stress ou une émotions négative. A la fin des 8 semaines, l’activité de l’amygdale des élèves était réduite, même en voyant des visages stressés. Cela pourrait prouver, selon les chercheurs, que méditer de façon régulière préviendrait certains troubles de l’humeur et pourrait réduire le niveau de stress.

 

Une échelle d’attention

Ces résultats confirment ceux de plusieurs autres études, dont celle publiée en juin dernier dans le journal Mind, Brain and Education. Les chercheurs ont proposé à 2000 élèves de 5éme à 8ème année de répondre à un questionnaire « Mindfulness Attention Awareness Scale », déjà utilisé chez les adultes dans certaines études sur la pleine conscience. Les enfants devaient répondre à des question du type "Etes vous d'accord avec la phrase 'Je me précipite dans mes activités sans y être vraiment attentif'."

Les chercheurs ont ensuite comparé les réponses avec les notes des élèves, leurs résultats aux tests de niveaux, leurs nombre d'absences ou leur éventuelles évictions temporaires. Sans grande surprise, ceux montrant une appétence pour la pleine conscience étaient également ceux ayant de bons résultats scolaires et moins d'absences ou de problèmes de comportement.

Sources ici et la